Tendances
Par Julie Quéron, Lecture : 4 minutes

Soft skills, pourquoi y prêter attention ?

En opposition aux “hard-skills” qui portent uniquement sur les compétences techniques, les soft-skills se définissent comme les compétences comportementales. C’est-à-dire le savoir être plutôt que le savoir faire ou encore l’attitude plutôt que l’aptitude. Très en vogue dans les politiques RH et management actuelles, faisons le point sur les raisons de cet intérêt grandissant.

<em>Soft skills</em>, pourquoi y prêter attention ? - Nouveaux Bosseurs

Pourquoi valoriser les soft-skills en entreprise ?

On constate aujourd’hui que les soft-skills prennent peu à peu le dessus sur les hard-skills en phase de recrutement. Un désir des managers ayant bien compris l’impact que cela pourrait avoir sur le quotidien du collaborateur mais aussi de l’entreprise.

Ce choix s’explique notamment par le caractère très statique des hard-skills, valables dans un domaine en particulier. Les soft-skills, elles, se veulent transférables, adaptables aux changements et aux évolutions de l’entreprise et des tâches à réaliser. Elles permettent ainsi de jauger le niveau d’adaptabilité du collaborateur. Dans des domaines comme le travail collaboratif ou encore la gestion de projet, elles prendront toute leur importance !

Une étude de Google a d’ailleurs montré que les collaborateurs les plus performants avaient surtout des qualités humaines.

Recrutement et soft-skills, le combo gagnant

Selon les chiffres de la Dares, 33% des personnes recrutées ne parviendraient pas à faire leurs preuves la première année. Une donnée alarmante se traduit souvent par la négligence des valeurs humaines du candidat au profit de ses compétences techniques.

Aller au-delà des diplômes et des expériences professionnelles du futur collaborateur pour embaucher efficacement et durablement, c’est la conviction grandissante de nombreux recruteurs.

Selon les statistiques de Skill Survey, 77% des recruteurs déclarent que les soft-skills sont plus objectives que leurs homologues “hard”. De même, 67% des employeurs favorisent l’embauche d’un candidat avec des forts soft-skills malgré des compétences dures plus faibles par rapport à la situation inverse.

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Les soft skills qui ont le vent en poupe

L’équipe de Nouveaux Bosseurs vous a concocté la liste des soft skills les plus citées dans les offres d’emploi du moment. Focus sur ces qualités que tout le monde s’arrache.

L’esprit critique

Avoir un esprit critique relève d’une certaine capacité à raisonner, de façon inductive ou déductive, pour résoudre des problématiques diverses. En s’appuyant sur ses connaissances et ses observations, ces personnes apportent ainsi des solutions concrètes à un problème grâce à une analyse pertinente.

La créativité

Botte secrète de l’innovation, la créativité se positionne comme la compétence numéro 1 des start-up. Il s’agira de sortir des sentiers battus, proposer des alternatives pertinentes, disrupter les modèles établis. Si on s’entend à dire que sans innovation, une entreprise ne peut assurer sa pérennité, la créativité apparaît comme un facteur de stabilité à moyen et long terme.

Esprit d’équipe

« Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ». Nous n’avons pas trouvé d’adage plus pertinent que celui-ci pour traduire l’état d’esprit actuel. La performance individuelle n’est plus de mise, aujourd’hui on compte sur le collectif ! Le même qui crée de la richesse, et multiplie la productivité. Switcher son état d’esprit en mode “collectif”, savoir fédérer, et encourager le groupe représentent des qualités non négligeables au moment du recrutement.

L’intelligence émotionnelle

En pleine expansion ces dernières années, le terme d’Intelligence Émotionnelle (IE) – ou Quotient émotionnel (QE) – s’est vu valorisé en opposition du très sacralisé QI. On pense alors au-delà des capacités intellectuelles pour tabler sur une autre forme d’intelligence. Celle-ci se base alors sur la conscience, la contrôle de ses états émotionnels, l’empathie, le niveau de motivation, ainsi que les compétences sociétales. On observe qu’elle prend aujourd’hui souvent le pas sur le QI comme principal référent de l’intelligence d’un individu.

La flexibilité

Dans des environnements de plus en plus instables, la flexibilité est aujourd’hui de mise. Cette flexibilité permettra de s’adapter à différents interlocuteurs, situations et problématiques.

Autonomie & organisation

La prise d’initiatives ainsi que le sens des priorités et la gestion du temps demeurent les soft skills les plus valorisées par les recruteurs.

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Pourquoi investir dans le développement des soft skills

Développer les compétences des collaborateurs

Face à la concurrence, l’accompagnement des employés devient primordial. Pourquoi ne pas développer l’autonomie et l’organisation de ses salariés ou encore leur créativité grâce à des ateliers ludiques et créatifs ? A terme, cela permettra à la fois d’augmenter la productivité de l’entreprise tout en générant l’investissement personnel des collaborateurs. Manque de temps ou d’inspiration ? Nouveaux Bosseurs a plus d’un tour dans son sac pour imaginer des workshops inspirants autour du développement de ces compétences !

Attractivité de la marque employeur auprès des nouveaux talents

Quand on connaît la multitude de solutions qui s’offrent aux candidats pour connaître l’environnement de travail d’une entreprise, mieux vaut être averti ! Les entreprises se doivent donc de soigner leur réputation ainsi que leur visibilité auprès des candidats tout comme elle le ferait avec leurs propres clients. Un prè-requis, notamment pour attirer les nouvelles générations, très pointilleuses sur ce critère lors de leurs recherches d’emploi. Envie de bien vous entourer ? Nouveaux Bosseurs vous aide à améliorer votre marque employeur !

Rétention des talents et nouvelles générations

D’après une étude réalisée par TINYpulse, les employés déplorant un manque de valorisation de la part de leur employeur ont deux fois plus de chance de démissionner. Un chiffre éloquent quand on sait qu’une démission coûterait 33% de la rémunération annuelle du salarié comprenant la formation et l’inactivité causée (source : Benefit News). La culture d’entreprise doit donc être mise au centre pour s’assurer pérennité et productivité.

Vous savez maintenant tout sur les soft skills et leur intérêt dans le monde professionnel, à vous de jouer ; )

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